lundi 14 décembre 2009

Vite, vite, vite et toujours plus vite!

Avoir une auto performante, avoir un poste de travail haut placé, avoir beaucoup d’argent, avoir les vêtements dernier cri, avoir la meilleure console de jeux qui soit, manger dans les restaurants les plus convoités, avoir le temps de tout faire, se prendre pour un dieu, manger de la mal bouffe vite fait bien fait, aller porter les enfants à la garderie, aller travailler, aller chercher les enfants à la garderie, faire à souper, manger, laver les enfants, endormir les enfants, consoler les enfants puisqu’ils ont peur du noir et qu’ils ne sont plus capable de dormir, n’avoir plus de temps pour soi, être à bout de nerfs, chicaner les enfants, bref, vivre dans un monde de consommation et de stress nous amène parfois à perdre patiente et à être intolérant face à nos enfants.

L’hyperactivité

Certes les enfants hyperactifs sont très demandant. Ils ont besoin d’énormément d’attention et nécessitent une horaire leur laissant du temps libre pour se dégourdir les pattes. Ces enfants ne peuvent rester assis bien longtemps. Leur concentration est moindre, car ils sont facilement distraits. Il faut donc les laisser respirer entre les périodes de concentration, soit leur faire prendre une petite marche, les faire sauter sur place ou simplement les laisser prendre l’air afin de dépenser leur trop plein d’énergie. De plus, il est important de constater que de nos jours, les enfants sont plus souvent à l’intérieur en train de jouer sur l’ordinateur ou de visionner un film plutôt que de pratiquer un sport ou de jouer à l’extérieur. Cela n’aide pas à l’hyperactivité, car en restant penauds sur leur sofa, les enfants ne dépensent pas leur énergie et quand vient le temps de faire dodo, ils sautent partout et n’en peuvent plus d’être tranquilles.

Actif ne veut pas dire hyperactif

Les cas d’hyperactivité augmentent sans cesse. C’est à se demander si les médecins font des diagnostics sans vraiment connaître l’enfant. Un enfant peut être très énergique sans être hyperactif. Il est donc important d’en faire la différence avant de vouloir traiter un enfant avec une prescription de médicaments qu’il n’a pas réellement besoin. Les symptômes majeurs sont les suivants : manque d’attention soutenu, impulsivité, difficulté à se concentrer, instabilité émotionnelle, difficulté à obéir et à respecter l’autorité, ainsi que certains troubles neurologiques comme posséder une mémoire à court terme et non à long terme, ainsi que faire des mouvements qui sont inutiles ou qui ne sont pas en coordination avec ce qu’il doit faire. Si votre enfant ne possède pas tous les symptômes, peut-être a-t-il simplement besoin de bouger plus.

Prendre le temps

Il important pour les parents de prendre le temps de faire des activités avec leurs enfants. Bouger, rire et bien manger sont des actions qui permettent d’être en santé et de passer du bon temps en famille. Dans cette société où tout doit être rapide et efficace, ôtez-vous la pression de toujours vouloir en faire plus. La performance et la compétition ne rendent pas toujours la vie facile. Il faut donc prendre en considération ce qui vous rend personnellement heureux et ainsi, mettre vos priorités à la bonne place. L’être humain n’est pas parfait alors prenez le temps, relaxez!
Hyperliens:

3 commentaires:

  1. Je trouves ca très intéressant que Marc n'ai jamais pris de médicament et de montrer qui s'en est très bien sorti par lui-même. Personellement, je travail avec des jeunes enfants l'été et beaucoup trop on une prescription pour du rytalin quant que ce sont juste des jeune enfants avec beaucoup d'énergie...
    penses-tu que donner des médicaments de ce genre à un enfant puis lui nuire toi ?

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  2. C'est dur de se positionner face à cette question. J'hésiterais fortement à dire oui puisqu'il me semble avoir vu des enfants sur le rytalin qui étaient vraiment rendus amorphes. Est-ce mieux pour un enfant d'avoir l'énergie d'une personne de 70 ans? Je ne crois pas. Oui, certains enfants sont réellement des cas problématiques, mais j'approuve le fait qu'il y a d'autres solutions que la médicamentation.
    Je crois avoir déjà entendu qu'il y aurait un problème avec les doses, est-ce que quelqu'un en est informé?

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  3. Je trouve ça intéressant que tu poses cette question. Aujourd'hui, on dirait que les enseignants ne veulent pas avoir à "dealer" avec des enfants hyperactifs. L'année dernière, le prof d'arts plastiques de mon frère a rencontré mes parents pendant une réunion parce qu'il est très énervé et qu'il fait plus ou moins attention aux choses autour de lui. Il faisait tomber les projets des autres, accrochait tout le monde en allant ranger son travail etc. La première phrase que le prof a dit à ma mère : "Votres fils est hyperactif, il a besoin de médicaments". Il a déjà fait des tests, et non, il ne l'est pas. Le prof ne voulait pas avoir à gérer un élève de 15 ans qui a beaucoup d'énergie c'est tout. On se tourne tout le temps beaucoup trop vite vers les médicaments. Oui, peut-être que certains cas sont extrêmes et incontrôlables, et oui, on peut envisager cette option, mais je pense que beaucoup d'enfants hyperactifs peuvent dépenser leur énergie dans le sport et d'autres activités.
    Il faut aussi se mettre à la place du prof qui doit s'occuper de ces enfants en plus des 25 autres, mais tout de même, si les formations étaient plus adaptées, probablement qu'il y aurait moins de problèmes. L'ensignante qui disait que ce travail commence par soi-même a bien raison. Je travaille une fois par semaine avec 10 élèves de 12 ans, et c'est quelque chose. Je peux imaginer à 30. Si j'arrive là fatiguée, oublie ça, ça va être le bordel total. Il faut juste y être préparé.

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