mardi 15 décembre 2009

La simplicité volontaire, c’est pas si simple !

Recycler c’est bien, mais réduire le suremballage c’est mieux!

La simplicité volontaire, c’est presque embrasser toutes les causes, sauf celle de consommer pour redresser l’économie!

La crise que nous traversons actuellement est une belle occasion de remettre en question notre société capitaliste.

Si parfois elle est appelée sobriété heureuse ou encore austérité joyeuse, c’est peut-être parce que pour atteindre ce mode de vie épuré, cela demande certains sacrifices.

Effectivement, nous avons été habitués à vivre dans la prospérité matérialiste où tout est si facile et accessible, pourquoi s’en priver ?

Mais les années fastes achèvent, le monde dans lequel nous vivons va changer, ce n’est qu’une question de temps. Nous avons épuisé nos ressources, détruit notre planète et nous avons coupé les ponts avec notre prochain.

Et si demain il n’y avait plus une goutte de pétrole, donc plus d'essence, plus de plastique...Serions-nous prêts? Cette question porte à réfléchir aux vraies valeurs, à remettre à leurs places les priorités, les besoins de base.

À la base, Adam et Êve… Le retour à la terre que prônait la simplicité volontaire dans les années 1960 et 1970 est encore plus actuel et criant aujourd’hui. Maintenant, le message écologique qu’il véhicule est destiné à tout le monde et non plus qu’aux hippies.

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement que d’adopter la simplicité volontaire ?

Cet idéal de vie s’oppose évidemment à l’individualisme, il se veut humain et connecté avec sa communauté. Il valorise la justice, l’équité et le partage égal des ressources.

« Se convertir » à la simplicité volontaire transforme une vie parce que ça rapproche des gens, ça favorise l’entraide, le partage collectif des biens matériels et l’implication de chacun dans un projet mobilisateur commun : assurer une meilleure répartition des biens entre les humains, réduire notre impact environnemental et utiliser judicieusement nos ressources.

Opter pour la simplicité ne se fait pas du jour au lendemain, cela demande une certaine adaptation, car il faut réapprendre… À vivre simplement.

Les groupes d’achats, la cuisine collective, les jardins communautaires, le covoiturage … Voilà quelques gestes concrets qui s’inscrivent dans le mouvement.


Bientôt, la simplicité ne pourra plus être seulement volontaire, ce sera la norme.

En attendant, commençons par soi-même et faisons des gestes concrèts au quotidien.
Pour d'autres solutions, vous pouvez aussi visiter le site du réseau québécois pour la Simplicité Volontaire:http://simplicitevolontaire.info/

Pour vous impliquer d'avantage sur le plan écologique, visiter le site du Réseau Québécois des Groupes Écologistes du Québec au : http://www.rqge.qc.ca/

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